27 Novembre 2017
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Que vous ayez ciblé un modèle (voire une série/version) ou non, vous apprécierez le conseil apporté par un professionnel. Il faut garder à l'esprit que l'automobile est un produit très « technique » qui nécessite compétences et savoir-faire, ce dont ne disposent pas, en général, les particuliers...
Les petites-annonces engagent les vendeurs professionnels. Autrement dit, une annonce rédigée de manière à induire le client potentiel en erreur est juridiquement considérée comme de la tromperie. Dans un tel cas, le vendeur professionnel encourt des sanctions pénales pour :
Le vendeur professionnel a le devoir de vous informer clairement sur l'état du véhicule. Son rôle est de renseigner le particulier (réputé ne disposer d'aucune connaissance), et il ne doit en aucun cas dissimuler ou minimiser l'ampleur des réparations effectuées sur un véhicule. Étant donné le cadre légal du marché, un professionnel fait donc tout pour minimiser les risques de litige lors de votre achat et essaye toujours, le cas échéant, de trouver une solution à l’amiable.
Car-Expresso vous permet d'imprimer les petites annonces de vos « véhicules sélectionnés ». N'hésitez pas, réalisez une copie de l'annonce avant de vous déplacer et, idéalement, faites-la signer par le vendeur. Globalement, préparez-vous une pochette « Ma recherche Car-Expresso » et conservez tous les documents carexpressoitaires se rapportant à la vente du véhicule. En cas de litige, vous pourrez apporter la preuve des informations dont vous avez disposé pendant la vente.
Il est bon de rappeler qu'il existe différentes typologies de cotes pour les véhicules. Par exemple, les cotes publiées par « L'Argus de l'automobile » sont plutôt destinées à la vente de votre véhicule auprès des professionnels, alors que celle de « La Centrale » sont, elles, plutôt orientées vers les transactions réalisées entre particuliers.
Mais attention à ne pas oublier que ces cotes sont uniquement une base de référence officieuse. Pour faire simple et comprendre ce qu'est une cote, il faut savoir que l'on estime la valeur de référence d'un véhicule en partant du principe qu'il existe un prix de vente moyen et une utilisation « normale ».
Cette « utilisation normale » induisant un kilométrage, donc un état général, que l'on viendra majorer/minorer en considérant l'entretien (passé et à venir) et la configuration (type de moteur, options spécifiques...). Autrement dit, un véhicule disposant d'un profil « hors-norme » (peu/très kilométré, options rares/sans options, excellent/mauvais état...) aura une valeur supérieure ou inférieure à la cote.
Pour être clair, il n'existe aucune côte officielle et celles existantes n'ont de fondement que dans la confiance que les acheteurs accordent à cette carexpressoation pour appréhender la valeur moyenne d'un véhicule. En définitive, c'est toujours le vendeur qui évalue et fixe librement la valeur de son véhicule. Gardez donc à l'esprit qu‘un véhicule plus cher que la cote ne signifie pas une mauvaise affaire mais que cela dépend du profil de l'auto !
Sachez qu'un véhicule en stock représente une charge quotidienne pour les professionnels (frais de réparation, stationnement, immobilisation d'argent, décote...). Ces derniers ont donc tout intérêt à coller à la valeur du marché afin que leurs véhicules se vendent rapidement... Et si les prix des professionnels sont la plupart du temps plus élevés que ceux des particuliers, c'est qu'ils doivent gagner leur vie et que les prestations assurées sont très différentes :
En achetant à un professionnel, vous achetez une tranquillité d'esprit qui a un coût.
Il existe une véritable législation protégeant le client qui achète chez un professionnel. Là où le particulier peut invoquer « l’ignorance des défauts » du véhicule, les professionnels sont censés avoir connaissance des vices cachés. Il est donc plus facile d’engager leur responsabilité en cas de manquement à cette obligation.
Cependant, il est important de garder à l'esprit le fait qu'un véhicule d'occasion n'est pas un véhicule neuf et qu'il présentera nécessairement un état d'usure qui variera selon son âge, son utilisation... Aussi, il est tout à fait possible (voire normal) que l'acquéreur soit obligé de changer certaines pièces (celles considérées comme des consommables) après l'achat sans pouvoir en exiger la prise en charge par le vendeur (d’où l'importance de la fiche que nous mettons à votre disposition). Sachez seulement qu'il n'existe pas de règle et que chaque litige est un cas particulier, mais qu'une panne ou un dysfonctionnement « grave » survenant sur un véhicule pourront, en fonction du kilométrage, du prix d'achat et de son âge, être considérés comme « anormaux » par un juge et devront donc être pris en charge par le vendeur.
Un mauvais achat peut vite se transformer en gouffre financier, prenez donc soin de toujours intégrer ce risque (ou son absence) dans l’évaluation de la valeur d’un véhicule selon que vous achetez à un particulier ou un professionnel.
Pour nous, la réponse est claire... Certes, il existe un supplément de prix sur le marché professionnel, mais ce « delta » correspond à une prestation, à un confort, une sécurité qui font la différence.